Fiche technique
Année
2024
Réalisateur(s)
François Ruffin Gilles Perret
Genre
Documentaire
Lien
Sortie
06/11/24
Informations complémentaires

Peut-on réinsérer les riches ? François Ruffin invite Sarah Saldmann à s'installer pendant un mois avec le SMIC.
PS : En fait, Ruffin a écarté Saldmann parce qu’elle « n’a pas eu un mot d’empathie pour les enfants à Gaza ».

Réponse de Ruffin a Rima Hassan qui appelle au Boycott de son film à cause des prises de position de Saldmann sur le conflit à Gaza :

https://x.com/francois_ruffin/status/1836734578351849546

Ruffin dans Quelle Époque, sur le fait que Saldmann aie été écartée (tweet le 9/11/24). Dommage on a pas la réponse de Saldmann.

https://x.com/francois_ruffin/status/1855394490661663217?s=46

Bande Annonce
Commentaires

Posté par Benjisch

« Au boulot » est une tentative de la part de François Ruffin pour retourner Sarah Saldmann, alias Cruella, avocate et chroniqueuse droitière pour CNEWS/RMC. Je ne pense pas que l’on puisse réellement considérer que « Au Boulot » soit un film politique. Le sujet est très clair : le décalage entre la bourgeoisie et la « France d’en bas », avec l’absurdité de la réforme des retraites en toile de fond. Ruffin et Perret insiste surtout sur cette absurdité, avec une forme de solidarité entre travailleurs pour faire face à un quotidien dont la difficulté est renforcée par les politiques actuels au pouvoir. Il y a toutefois une ambiguïté : Ruffin donne la parole à tout le monde de manière libre, sans se poser de questions sur les votes des uns et des autres. Comme il le dit : le sujet « c’est les gens »… ce n’est donc guère Sarah Saldmann ? Pas sûr que les gens apparaissant dans le film votent tous pour Ruffin. Saldmann a été écartée à la fin du film parce qu’elle n’a pas « eu un mot d’empathie sur les enfants à Gaza ». C’est vraiment dommage que ça se termine de cette manière. Les torts sont partagés puisque Ruffin et Perret auraient dû prévoir en amont ce désaccord fondamental qui n’était en aucune manière le thème du film. Ce qui est dommage, c’est que l’on trouve le film sympathique, avec l’idée qu’il est possible de changer le point de vue des gens bornés, tout en minimisant qu’une problématique beaucoup plus grave ait été ignorée au point que la marmite explose … démontrant surtout que le film de Ruffin incluait une part importante de communication insincère.